Accueil | Présentation du GD 49 | Comptes rendus des réunions | Invariants pédagogiques de Célestin Freinet | Liens utiles | Liste d'accueil | Outils à télécharger |
Compte Rendu de la réunion
du 9 avril 2013 à Sermaise chez Chloé | |
Thème de travail : 16 participants I –Préambule Journée du 15 mai A ce jour, 42 participants se sont inscrits. La prochaine réunion pour l’organisation de cette journée aura lieu le mardi 14 mai 18h30 à St Lambert du Lattay. Evelyne et Anne pensent au rouleau. Les affiches sont déjà posées à la Catho et à la fac. Il reste à en poser au CDDP, à la bourse du travail, à la Sadel. Revues Une nouvelle BTJ sur Georges Brassens vient de paraître. Sandrine invite le groupe à consulter la revue Histoire Junior (10-15 ans) qui a commencé de paraître il y a 1 an, qui fait la suite d’Archéo Junior. 51e Congrès aura lieu du 20 au 23 août 2013 à Caen. Les inscriptions sont ouvertes. II – La Poésie a) Prologue par Evelyne : projet autour de la création poétique Evelyne (CE1), qui avait proposé le thème, parle de son projet en classe autour de la création poétique de haïkus. Un haïku est un poème japonais de 17 syllabes organisé en 3 phrases (5 syllabes – 7 – 5), qui décrit ses sensations, émotions, ressentis,… 1/Lecture de haïkus en classe, puis par les élèves, et choix pour en apprendre. 2/ Automne : autour des noix Les noix, apportées par une élève, ont d’abord été cassées puis goûtées par la classe. Puis travail en atelier avec un petit groupe d’élèves pendant que les autres sont en autonomie. Les enfants ont parlé pêle même de leurs ressentis ; les impressions ont été classées. Enfin, travail de création (sans l’exigence stricte des 17 syllabes) individuelle. Tous ont produit quelque chose. Difficulté en ce début de CE1 : contrairement à ce qu’ils sont en train d’apprendre en étude de la langue, pour écrire un haïku il faut sortir de l’idée de phrase, ne pas mettre de ponctuation en fin de ligne,… 3/ Noël : mise en scène et ambiance autour d’une lecture de l’album Michka Des décorations ont été placées, l’obscurité a été faite pour l’écoute de cet album. La lecture était ponctuée de petits moments instrumentaux. A la fin, la bougie a été éteinte et les élèves sont restés calme encore quelques instants avant de rentrer en classe pour exprimer leurs ressentis. Travail de recueil collectif des impressions de cette mise en scène, idées notées sur affiches. Ecriture par petits groupes. 4/ Hiver : la neige Sortie dans la cour recouverte d’une neige encore vierge d’empreintes. Séance d’écriture. En parallèle avec ces 3 séances, une intervenante en musique en a choisi quelques uns pour en recréer un. Les élèves, eux, ont eu à en choisir 3 parmi lesquels l’un des leurs. Il fallait les apprendre en vue d’une récitation en classe avec jeu d’un instrument (choisi par l’élève) entre chaque haïku. Evaluation selon les critères habituels. Evelyne a enregistré les passages d’élèves. 5/ Printemps Une intervenante en écriture a travaillé aussi sur l’observation de la nature et l’écriture. En demi-groupe, séance d’observation et séance de landart. Bilan : chaque séance a beaucoup plu aux élèves qui y ont trouvé du plaisir. Chaque moment de récitation était très calme, les élèves retrouvant parfois leur haïku récité par un camarade. L’idée serait de créer un CD avec l’ensemble des textes et musiques. Pourquoi pas également de mettre à disposition des élèves tous les textes qui ont été écrits. b) Questions autour de la poésie en classe Comment faire pour que l’enfant d’approprie les poésies ? - faire écouter des poésies, par nous ou par des acteurs, récitants,… - créer des moments cadeaux avec des objets, de la musique,… - que cela devienne un rituel : lecture quotidienne de poèmes - Associer poésie et musique - Faire venir un poète en classe Outre la mémorisation, quel est l’intérêt de la récitation ? - partager avec des correspondants, pour un journal - c’est une autre façon de s’exprimer devant les autres Quelle évaluation en fait-on, d’ailleurs, faut-il évaluer ? Souvent, co-évaluation. Mais remise en question de l’intérêt. Jusqu’où explique-t-on un poème et faut-il l’expliquer ? Avis partagés. Les pratiques actuelles : - Souvent, les élèves choisissent un poème qu’ils doivent présenter, mis en scène ou non. - En début d’année l’enseignant peut présenter lui-même trois ou quatre poèmes qu’il a appris et qu’il met en scène façon théâtre (changer de lui, se déguiser, changer de posture, laisser des pauses,…). Cela permet de dédramatiser, de donner des idées, voire des envies. La plupart du temps, constat est fait que cela motive les élèves et que la majorité investit cette manière plus originale et qui leur est propre de restituer un poème. Outils : CD anthologie de la poésie (pour en faire écouter) Site « le grand atelier des petits poètes » Compte rendu en version imprimable La Rapporteuse : Marie BOISSEAU
| |
retour |