| Accueil | Présentation du GD 49 | Comptes rendus des réunions | Invariants pédagogiques de Célestin Freinet | Liens utiles | Liste d'accueil | Outils à télécharger |
|
Compte rendu de la réunion du
Mardi 12 février à Rablay sur Layon Rédigé par Frédéric |
|
- Présents : Stéphanie, Cécile R, Cécile I, Fabrice, Michel, Dominique, Babeth, Corinne, Frédéric. - Excusés : Sylvie, Florence, Leslie. - Infos : Le Jmag est édité en ligne sur le site de l’ICEM. Journées des apprentissages de Nantes les 26 et 27 Mars à l’hôtel de région. Discussion autour du rapport Bentolila. Discussion autour de l’invariant n° 5 : « Nul n’aime s’aligner, parce que s’aligner, c’est obéir passivement à un ordre extérieur. » Dominique : « Ce n’est pas tout à fait faux. Les invariants font toujours un peu de provoc » Fabrice : On peut s’aligner sur un ordre qui n’est pas extérieur. Tout dépend d’où vient l’ordre. Dominique : Que veut dire « s’aligner » ? S’aligner, c’est la soumission. Fred : C’est toute la différence entre soumission et obéissance. Cet invariant, je le traduis comme : Aucun enfant, aucun enseignant n’aime participer à cette espèce de mise en place d’alignement. Corinne : Les enfants aiment bien se donner des ordres. Ce sont des jeux d’imitation. Cécile : L’alignement, il est plus du côté des apprentissages ; Quand on dit : « Aujourd’hui, on fait l’addition avec retenue ». C’est un alignement dans le travail. Fabrice : Nous aussi, en tant qu’instit, on n’aime pas s’aligner. Cécile R : S’aligner, c’est une mise en rang. Jusqu’à quelle limite on ne s’aligne pas ? Jusqu’où s’aligne t-on pour qu’il y ait vie en groupe ? Il y a un moment où il faut bien être dans la même direction. Dominique : La règle soit avoir été établie ensemble. Il faut un sens &aux règles que l’on met en classe. Cécile R : Cet invariant est enfermant. Il y a des moments où rentrer dans l’ordre est important. Fred : Pour certains enfants, c’est aussi une sécurité. Thème
de la soirée : Retour sur les créations mathématiques.
- Cécile I, et nous pouvons la féliciter, ce qui prouve qu’elle ne veut pas malheureusement revenir au cycle III, s’est lancée avec ses MS/GS. Elle travaille en ½ groupes. Pendant que les MS se reposent (avec qui ?), les GS, eux, travaillent. Ils sont 7 ou 8 (remarquez au passage les effectifs). Consigne : Vous pouvez créer à partir de signes, de chiffres, de lettres, de traits. Ce n’est pas un dessin. Matériel : crayon, règle, et plein d’autres choses. Il y a plein de productions avec la règle. Ensuite, la moitié du groupe présente les créations. Il y a un échange sur la description mais pas d’explications. Lors de la phase de discussion, demander de justifier : Je vois un rectangle. Petit à petit, on peut arriver à une définition d’une figure géométrique. La maîtresse intervient-elle ? Cécile dit que oui, enfin elle a dit « J’interviens encore pas mal, mais si je n’interviens pas, ils ont du mal ». Le format utilisé est une feuille A5 avec les outils qu’il y a dans la classe. Ce qui paraît intéressant, c’est garder une mémoire collective des travaux de création pour la classe, pour les parents. - Question : Si mémoire il y a, sera t-elle consultée ? Dans la classe de Cécile, on a le droit de dessiner mais, on ne parle pas de dessin (voyez la subtile distinction…) Ex : une fusée qui fait des +, moulin avec des chiffres : On ne dit pas « c’est une maison ». Remarquez, c’est normal si c’est un moulin… - La 1ere fois qu’on a fait création mathématique,, j’ai eu « Théo sur la plage » Propositions : Pourquoi ne pas dire : « Pourquoi pas un dessin mais on en va pas en parler ? » Parfois, il y a trop de choses. Faire un dessin rapide ; Il faut limiter le temps (quelques minutes). Combien de temps justement ? 4 créations par semaine = 40 minutes au total (création + discussion). A la fin, je demande à l’auteur ce qu’il a voulu représenter. Au tour du mari maintenant ! Fabrice prend tous ses nombreux CP en même temps (7). Ils font leur création chacun de leur côté. Il y a un gros parasite dans ma classe : a) une grosse mouche qui vole b) l’inspecteur c) Le fichier Brissiaud - Réponse c) Ils reprennent des exercices du fichier. Cécile R : Une question posée : Que font les autres ? 1er groupe : créations 2eme groupe : ateliers écriture/jeux maths 3eme groupe : exercices Heureusement qu’il y a l’EVS dans ma classe à ce moment-là. Durée : 3 x 20 minutes. Fabrice : Le travail de création peut amener un bilan écrit avec un affichage.(forme géométrique par exemple). Les enfants en difficulté s’y retrouvent car ils ont une envie de rechercher. Nécessité de la faire très régulièrement pour instaurer une habitude de recherche. Dominique insiste sur le côté manipulation qui est aussi très important. Il est bien de ne pas faire que des créations que par écrit. Se servir du matériel de motricité pour les figures géométriques. - Question : Doit-on dire tous les termes mathématiques (parallèles, équilatéral,…) ? - Réponse : OUI. Un enfant doit retenir le mot juste. Cécile I dit qu’elle a envie maintenant de faire une promenade mathématique car elle pense que les enfants auront un œil plus affûté. Fabrice dit que ce sui est intéressant, c’est qu’il n’y a pas de vrai/faux. Il y a plusieurs résultats. On voit les mathématiques autrement. La belle phrase d’un enfant de Cécile R : « En fait, on joue à faire les savants des maths ». En fin de compte, cela dédramatise les maths. Tour le monde peut en parler. - Dominique, en fin de réunion, nous a rappelé la nécessaire organisation matérielle rigoureuse dans la pédagogie Freinet et s’est interrogé sur le fait de savoir si la promenade mathématique était une création. Comme personne n’a voulu lui répondre, il s’est tu et Cécile I lui a ravi al vedette en sortant la phrase normalement dévolue à nos anciens du groupe. Il était 21h05, Frédéric avait déjà débouché l’apéro quand elle a lancé : « Quitter la maternelle, c’est quitter la liberté » On comprend mieux qu’elle veuille y rester… Prochaines réunions : Mardi 11 mars à Mardi 8 Avril à Denée chez Sylvie : Du graphisme à la calligraphie : quelques pistes… |