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Compte Rendu de la réunion
 du 8 février 2011
à l'école Adrien Tigeot
chez Evelyne et Anne


La classe coopérative
11 présents : Anne, Evelyne, CécileI, Cécile M, Cécile R, Samuelle, Claire, Dominique, Stéphane, Frédéric, Fabrice
 
En introduction, Anne et Evelyne nous proposent de nous montrer une interview de Sylvain Connac sur la classe coopérative : http://www.snuipp.fr/Sylvain-Connac
 
Infos :
Le 22 février : Assemblée Générale de l’OCCE
 
Pour le congrès, 8 personnes y vont (du 23 au 26 août 2011).
AG samedi 30 avril pendant les vacances

Invariant 21:
L'enfant n'aime pas le travail de troupeau auquel l'individu doit se plier comme un robot. Il aime le travail individuel ou le travail d'équipe au sein d'une communauté coopérative

 
A quoi sert la coopération ? Ça apporte quoi ?
 
Evelyne : au CP : un conseil de coop dans la classe une fois par semaine, résout des problèmes, lance un projet, écoute, propose … « Je félicite, je remercie, je critique »
 
Quels outils ?

Les fichiers ICEM, conseils d’enfants, services dans la classe, Quoi de Neuf, tutorat…
Mais les outils coopératifs ne suffisent pas.

Il faut développer des savoirs intermédiaires, pour la construction d’une pensée personnelle.
La richesse de la classe entière avec ses interactions développe plus de capacités qu'un travail individuel.
Attention : collectif est différent de coopératif
Dominique : je ne suis pas 100% Freinet et je m’en fous, je vais tendre vers, aller dans certaines directions vers un but commun : la classe.
  La coopération permet d’oser proposer, faire évoluer le règlement.
Une certaine mise en danger, le jeu dramatique, la création musicale et corporelle aident à coopérer, oser.
Le groupe coopère et devient une force de proposition.
Dominique : présentation d’objets : avant c’était lui qui présentait, maintenant ce sont les enfants.
Dans une classe coopérative, l’enseignant accompagne plus qu'il n’enseigne, ce sont les enfants qui s'apprennent entre eux ou seuls. Un instit doit apprendre à se taire.
 
Coopérer, c’est autoriser, mettre en confiance, circuler dans la classe, féliciter… Si l’enseignant contrôle tout, s’il répond à toutes les questions, les raisons de coopérer sont réduites
 
Stéphane : je ne suis pas tuteur 6h par jour, il faut se positionner différemment. C’est un état d’esprit, une philosophie, on essaie de tendre vers…
Plus tard, au collège, Les enfants sortant de classes coopératives ne sont pas meilleurs mais sont souvent délégués, sont autonomes, ils osent…
Les remplaçants disent : c’est une classe qui tourne mais les élèves ne connaissent pas tous en même temps les mêmes choses.
  Le cahier de réussite ou autre forme d’évaluation : on trouve souvent « je suis capable », mais pas « j’ai aidé ou je sais aider » . On valide une compétence personnelle et rarement des compétences sociales, coopératives.
  L’agenda coop (OCCE)  permet apprendre à se connaitre autrement : « bonjour, si j’étais »
Est-ce coopératif ? Oui, c’est ouvrir la communication, s’ouvrir vers l’autre.
 
Est-ce qu’on les prépare à leur vie de citoyen dans une société très différente de ce qu’on souhaite?
 
A la sortie de l’école, ils se tapent dans la cour de la cantine, redeviennent eux-mêmes, il existe souvent une différence entre ce que l’on exige ou que l’on permet et ce que les parents exigent ou permettent.
Donc :
 
Est-ce vraiment utile de s’embêter à appliquer cette pédagogie (qui nous demande beaucoup de temps et d’énergie…) plutôt que de tourner les pages d’un manuel devant des élèves sans se poser trop de questions (ce que nous demandent les nouveaux programmes !) ?
 
Oui, mais ça laisse des traces, on sème une graine, on est un maillon de la chaine de leur vie (Samuelle, 20h12). Les jours où ça marche, on est heureux, on voit des petites évolutions, des petites satisfactions personnelles.
  La société actuelle n’est actuellement pas dans cet esprit là.
Elle forme des experts pour évaluer des résultats, qui répondent à une institution, formatés, pas des instits qui se posent des questions.
On se pose des questions dans une classe coopérative.
On est toujours en recherche, même quand on est près de la fin. (Dominique, 20h34)

  
  Prochaine réunion:
mardi 22 mars 2011 à Saint Lambert-du-Lattay

Thème:
le journal scolaire  
(Venez avec vos journaux d'école)
Le rapporteur : Fabrice


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