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Compte Rendu de la réunion
 du 11 janvier 2011
à Notre Dame d'Allençon


Echanges de pratiques
par cycle


 12 Présents : Rachel (CP/CE1 Notre Dame d'Alleçon), Claire (stagiaire Jean Madeleine), Sophie (EVS Notre Dame d'Allençon), Evelyne (Cycle 2 A. Tigeot), Babette (Cycle 2 St Lambert du Lattay), Anne (Cycle 3 A.Tigeot), Cécile (Cycle 3 Grézillé), Dominique (PS-MS Le Fuilet), Dominique (maternelle, Jean Madeleine), Stéphane (Cycle 3 Notre Dame d'Allençon), Fabrice (cycle 2, La bohalle), Pierre (cycle 3, St Georges Des Sept Voies)

  • présentation rapide (à l'oral) du DVD ICEM qui est bien fait: il y a possibilité de le graver. L'équipe (Fabrice) va en faire quelques copies qui peuvent être prêtées.
  • Le groupe s'appelle officiellement ICEM 49 car Frédéric a été faire la démarche à la préfecture : on va faire une carte d'adhérent (Fabrice).
  • La séance initialement prévue sur les langues vivantes avec L. MORANGE est annulée ou reportée ?
    →Stéphane annonce que l'on s'oriente vers plus « d'oralité ».
  • On décide donc de faire « Echanges de pratiques». Répartition en trois cycles.

CYCLE 1 :
Les cycles 1 ont échangé sur un outil mis en ligne par un enseignant dénommé Charivari sur le site internet ékablog.

C’est un classeur qui permet de suivre les progrès de l’enfant en maternelle dans plusieurs domaines « 16 compétences » comme « devenir élève, être autonome, écrire, compter… ». Chacune de ces compétences est déclinée en 7 étapes. Chaque acquisition/étape de l’enfant est illustrée par un dessin de Jack et décrite à l’aide d’une phrase simple.
Par exemple, dans « être autonome » les acquisitions sont les suivantes : 1 j’enfile seul mon manteau, 2 j’enlève et je range mes habits tout seul, 3 je sais me laver les mains…et ainsi de suite.
Ce classeur est distribué en petite section à chaque enfant et ramené de temps à autre à la maison pour le montrer aux parents.

Ainsi, l’enfant qui sait lever le doigt pour demander la parole (Devenir élève) peut découper une carte/dessin sur papier coloré et la coller sur l’image correspondante de son classeur. Qu’en est-il de l’enfant qui sait nouer ses lacets mais qui ne sait pas découper (oups !) ?
Dominique ne se retrouve pas dans l’organisation du classeur en 16 compétences notamment par rapport au programme officiel. Toutefois, il souhaite insérer certains dessins pour illustrer son propre cahier de progrès de 3 pages qui comprend 3 paliers d’acquisitions/ceinture de couleurs. Ces acquisitions et obtentions de ceintures peuvent être discutées en conseil d’élèves.
Dominique D trouve les dessins sympathiques et souhaite les utiliser non pas pour noter les progrès des enfants mais pour informer les parents sur les divers apprentissages que leurs enfants effectuent en maternelle. Cela pourrait prendre la forme d’un petit livret illustré mis à disposition des parents (lors de la première réunion parents/enseignant, tout au long de l’année dans la classe ?).

Cependant, si les évaluations sont un outil important au primaire, nous nous interrogeons sur les objectifs de ce classeur de progrès vis-à-vis de l’enfant, des parents et de l’enseignant en maternelle. Quels en sont les avantages et les risques notamment en termes de motivation de l’enfant, compétition, pression des parents ? De quelles manières peut-il être mis en place ? Certaines situations qui en découlent ne risquent-elles pas d’être bloquantes pour certains enfants, et parents ? C’est un outil qui demande un gros investissement en temps de l’enseignant car il est très détaillé (112 illustrations + manipulations) ne vaudrait-il pas mieux passer du temps à observer les enfants, la classe et mettre en œuvres les moyens nécessaires aux divers apprentissages de ceux-ci ?

Enfin, si ces acquisitions nous paraissent plus facilement vérifiables en matière de mathématique, écriture…, d’autres dans «  devenir élève » ou « être autonome » nous semblent aléatoires d’une école à l’autre, d’un enfant à l’autre et arbitraires. Ainsi un enfant qui arrive à se laver les mains dans une école A n’y arrivera plus dans une école B qui dispose de robinets différents. Un autre enfant peut être globalement autonome dans sa classe et ne pas arriver à fermer son manteau à la fin de l’année. Un dernier peut se montrer très coopérant avec ses camarades (il aide le précédent à fermer son manteau) et oublier fréquemment de lever le doigt.

CYCLE 2 :

Les enseignants du cycle 2 (Fabrice et Babette) ont préparé leur classe découverte en gestion libre au Croisic (38 élèves GS-CP) les 30, 31 mai et 1er juin 2011.

CYCLE 3 :

  • Cécile se demandait ce qui était fait dans les différentes classes en lecture :
Cécile nous parle de Lector-Lectrix (chez RETZ) qui est un bon outil pour les CM1-CM2 (trop dur pour les CE2) à raison d'une séance de 45' / semaine.
Anne nous informe qu'elle utilise la série Bibliobus en lecture suivie. Les élèves accrochent aux histoires.
Stéphane souligne qu'au CDDP, les rallyes lectures* sont prêts, il n'y a plus qu'à aller les chercher.
    * Un rallye lecture est une sorte de réseau de livres dans lequel les élèves doivent chercher les réponses à un questionnaire. Ils peuvent être seul ou par équipe.
Pierre se sert beaucoup de séries de livres (qu'il a du mal récupérer d'ailleurs : inspection, autres écoles...) et utilise beaucoup la lecture suivie dans la classe.

Séphane essaye d'alterner les lectures par période :
    magistrale = période 1
    suivie = période 2
    lecture libre = période 3
    rallye lecture = période 4
  • Sur demande du groupe Stéphane nous a parlé de son fonctionnement de classe. Je ne vais pas détailler la chose. Je vais essayer de synthétiser. Le fonctionnement décrit ne vaut que pour la partie « FRANCAIS ».
A chaque début de période, il fait passer une évaluation diagnostique à ses élèves sur tout le programme de la période à venir.
Il remplit une grille de classe pour cibler qui maîtrise quoi.
Il attaque la notion n°1 de sa progression. Les élèves qui ne maîtrisent pas cette notion vont travailler, s'entraîner sur cette difficulté. Ceux qui la maîtrisent déjà vont travailler en lecture et production de textes en priorité et en alternance (ils sont aussi une ressource pour les autres).
En fin de période des évaluations sont passées et tout le monde les fait (« en espérant que ceux qui avaient réussis ces notions en évaluation diagnostique de début de période ne les ont pas perdues lors de l'évaluation bilan » dixit Stéphane).

Je vous passe les détails de qui fait quoi le 25 mars 2011 à 15h47 (la classe de Stéphane semble en effet bien structuré).

RETOUR EN GRAND GROUPE

Alors qu'il commençait à se faire faim, une discussion est partie sur les élèves de nos classes.

Les enseignants du cycle 3 ont fait part que les élèves n'avaient pas le goût de l'effort. Ils peuvent dire en classe : « je suis obligé de le faire cet exercice ? » ou encore « ca y est j'ai fini !» 30 secondes après avoir commencé un travail.

Dominique D. n'était pas d'accord. Il ne constate pas cela en maternelle.

A suivre...
  
  
Le rapporteur : Pierre


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