Discussion autour de l’invariant 14 : « l’intelligence n’est pas,  comme l’enseigne la scolastique, une faculté spécifique fonctionnant comme un circuit fermé, indépendamment des autres besoins vitaux de l’individu. »
-          Il n’y a pas une intelligence, mais plusieurs : conceptuelle, pratique, sensorielle…
-          Il n’y a pas que ce qu’on enseigne en classe qui va amener l’intelligence
-          Mais risque de cataloguer une personne dans une seule sorte d’intelligence si on différencie les intelligences
-          L’intelligence dépend de beaucoup de facteurs : le moment de la journée, la fatigue, un besoin vital qui nous empêche de faire autre chose (exemple : besoin d’aller aux toilettes)
-          Intellectuel/ intelligent : intellectuel c’est avoir de nombreux savoirs ; intelligent c’est savoir utiliser ces savoirs



Cartes mentales (ou cartes heuristiques)
C’est un schéma qui permet de représenter/ synthétiser des idées pour les rendre plus compréhensibles. Cela permet de visualiser très facilement les idées à retenir. Cela aide à comprendre l’organisation des idées, les liens entre elles
La carte peut être composée de texte uniquement ou d’un mélange texte/image (selon ce qui est le plus parlant pour son utilisateur)
Sites pour construire des cartes mentales : Framindmap ;  dame Dubois
Livres :
-          apprendre autrement avec la pédagogie positive
-          les cartes mentales aux éditions Chemeliere
(voir les notes de Chloé)


Echanges de pratiques (cycle 3)
Tâtonnement expérimental :
Qu’est-ce que c’est ? on se pose des questions ; on fait des hypothèses ; on expérimente : permet de revoir nos premières conceptions et de se poser de nouvelles questions…
Rôle de l’enseignant : il est là pour « guider » en mettant du matériel à disposition. Il prend aussi la décision de rebondir sur des propositions des élèves, sur des questions pour travailler une notion du programme.
A un  moment donné l’enseignant doit apporter la notion, mais grâce au tâtonnement les élèves en comprennent mieux le sens, ils voient l’intérêt de l’apprentissage.
L’important est de leur laisser un temps de recherche quand « ça leur parle ». Lorsque c’est compliqué ou qu’il n’y a pas de réactions, il faut savoir faire plus « basique »
Il faut leur laisser la possibilité d’apporter des idées, même si ça prend du temps, même si on aurait pu gagner du temps en donnant l’idée nous-mêmes. Ce qui vient d’eux sera plus facilement retenu que ce qu’on apporte nous.
Réécriture de texte :
L’exercice : on lit un texte tous ensemble une fois (la longueur varie selon le niveau des élèves), puis tous ensemble ils doivent retrouver le texte mot pour mot.
è Travail en coopération : bonne activité pour montrer l’intérêt du travail coopératif
è travail sur la compréhension : c’est la compréhension du texte qui va aider à le retrouver
è parallèle avec le toilettage de texte qu’on fait aussi de manière collective : corriger ensemble le texte proposé par un élève
Dictée flash
Un extrait  de dictée chaque jour : ils font la dictée puis on retravaille ensemble sur la correction. A la fin de la semaine : dictée bilan (tous les extraits de la semaine réunis)
(Nouvel éduc décembre 2013 (n°215) : comparaison entre le toilettage de texte et la dictée traditionnelle)