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Compte-rendu de la réunion du 11 mai 2010
A l'école de La Bohalle
chez Fabrice


Les plans de travail

Les questions que l’on se pose :

 
·        A quoi sert un plan de travail ?
·        Pourquoi en faire un ? Quel est le bénéfice pour les élèves ?
 
Quelques commentaires en vrac de la soirée…
Fabrice : J’en ai jamais eu vraiment besoin, pas besoin d’imposer un contrat de rythme.
Cécile « Travailler moins, glander + » (la soirée est bien partie…)
Fabrice : « Je dois leur imposer une quantité minimum d’ateliers mais ceux-ci n’ont pas toujours la même longueur »
·         La question qui émerge alors est : Est-on plus proche du contrat que du plan de travail ? Quelle est la différence entre les deux ? Dans un plan, ce sont les élèves qui planifient leur travail sur des périodes bien déterminées, des plages horaires à leur disposition. En GS, ils peuvent planifier leur journée mais pas au(delà.
« Avoir l’autorisation de ne rien faire peut parfois améliorer le faire »
 
Exemple de la poésie : Il y  a un contrat à respecter (tant de poésies par périodes mais ils peuvent choisir d’en présenter une toutes les semaines pendant trois semaines puis de ne pas en présenter pendant 2 semaines)
·         Le PDT est fait dans nos classes sur 15 jours ou 3 semaines.

Les inconvénients
 : très vite, le PDT peut être très lourd à gérer. Pour Stéphane chaque page correspond à une semaine de travail et le PDT est sur une page A3.
En début de semaine, faire le point sur les priorités mais beaucoup de temps passé avec une classe de 27 à 30 élèves.
Le PDT est surtout basé sur les maths/français .

Petit débat dans l’assemblée : Doit-il être signé par les parents ? Certains exigent et vérifient la signature, d’autres non.


Les avantages :

Plus grande motivation, au niveau organisationnel, c’est mieux.
On suit mieux les différents acquis mais nécessité d’avoir des outils adaptés au plan de travail (exemple la démarche PIDAPI de Connac est intimement liée au plan de travail). Les moments PIDAPI représentent par exemple pour Stéphane 50 % du temps de classe)
·         Importance des moments collectifs pour contrebalancer le travail individuel.

Autres questions ou points soulevés  :

·         Difficultés à planifier la quantité de travail, combien d ‘adultes seraient capables de le faire ? Il faut alors un PDT pas très précis du genre « Je m’engage à faire… »
·         Importance du bilan de fin de journée où l’enfant va écrire ce qu’il a fait de sa journée. A chaque fin de temps de travail individuel, mettez ce que vous avez fait…> temps de réactivation.

Avoir des formules-type :

« J’ai commencé, j’ai fini, j’ai entamé… »
Question : N’est-on pas dans l’évaluation systématique ?

« Si on s’arrête pour voir si j’ai marché, alors je ne marche plus » Michel

Le PDT est-i l un  outil pour l’enfant ou un outil de pointage pour l’enseignant ?

·         Importance d’avoir un plan de travail assez flou au départ pour l’améliorer au fur et à mesure ensuite. Ne pas démarrer trop fort, différencier les PDT quand on a plusieurs niveaux.
S’ils savent ce qu’ils vont faire, cela va-t-il les rassurer ?
·         Débat sur l’écriture de l’emploi du temps de la journée au tableau. Vrai outil de référence pour les enfants ou bonne conscience de l’enseignant ?
·         Le plan de travail soit être souple et nous correspondre. On ne doit pas en faire pour « faire bien » mais parce qu’il peut être un outil d’amélioration des compétences des élèves.
 
Ensuite, réflexion sur les outils PIDAPI et limites de ceux-ci.
·         Importance de l’affiche murale qui reprend les acquis des élèves (brevets, ceintures, fiches,…) non pas pour comparer mais pour que les enfants puissent aller chercher une aide.


Le rapporteur :

Frédéric TIJOU
Prochaine réunion :
Mardi 8 Juin 2010 à Béhuard
chez Evelyne

Thème: Préparation de la RIDEF
Barbecue
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