La mémoire, dont l'Ecole fait tant de cas, n'est valable et précieuse que lorsqu'elle est vraiment au service de la vie.
Contexte historique : mémoire d’après-guerre.
Avec les outils numériques a-t-on besoin d’autant de mémoire qu’avant ?
Le concept se construit par la mémorisation et l’utilisation
Quand il n’y a pas de rapport avec le quotidien, les enfants peuvent trouver les notions inutiles et donc ne pas les mémoriser.
Quand on peut trouver les notions par la réflexion, à quoi ça sert de mémoriser ; si ce n’est gagner en rapidité.
Question de l’utilité de la mémorisation : les petits intègrent des mots inutiles (mots des dinosaures), ils ont une capacité à intégrer énormément ; mais quand ils arrivent sur les tables de calcul, ils n’y arrivent plus.
Mémoriser par cœur ? il est peut-être plus important de mémoriser le raisonnement, l’expérience.
Problème des notions à apprendre : conjugaison, tables...
Importance sociale de l’apprentissage par cœur, au temps de Freinet et aujourd’hui : il faut que le savoir soit accessible vite. L’utilité de ce qu’on a mémorisé peut être immédiate ou différée.
Au service de la vie, ça ne veut pas dire forcément que ce soit utile pour la société ; ça peut être utile pour le plaisir de notre vie.
Important que l’école ouvre aux différentes mémorisation (langage, geste, calcul…) et aux différents domaines.
Les chuchoteurs (Christine) : tubes en pvc coudés aux deux extrémités (coudes femelles à 87°) ; pour lire à haute voix sans gêner les autres (on chuchote et on s’entend) ; on peut lire le texte à quelqu’un en tournant un coude vers l’autre.
Fiches d'incitation graphique (Sandrine) : A4 avec quelques traits ou formes ; les enfants occupent l’espace avec d’autres formes et graphismes (ou dessin), mais toujours en partant de la forme de départ.
Tiroirs d'Art (Sandrine) : dans chaque tiroir, il y a une reproduction d'œuvre avec quelques matériaux pour s’inspirer et créer sa propre production
Débat philo(Emmanuelle) : point de départ d’une œuvre d’art, d’un livre (philo-fables), débat-dilemmes (histoire de la vie). Débat autour du support et lister les questions philo qu’on peut dégager, en choisir une. L’enseignant fait des recherches sur des philosophes, pour relancer le débat si besoin.
2ème séance : secrétaire, dessinateur, bâton de parole ; débat sur le thème. Les dessinateurs apportent un autre regard que le secrétaire.
Il est intéressant de poser « mais toi tu ferais quoi ? » ça induit vraiment les réflexions et souvent ils se rendent compte qu’il n’y a pas une réponse unique.
Les thèmes sont choisis par les enfants en partant de la vie de la classe ou de courts métrages, albums, philo-fables, journal (un jour une actu). Avec les plus jeunes, parler des garçons-filles à partir des jeux et jouets qu’ils pensent avoir le droit.
Structuration du temps et de l'espace en maternelle (Gwenn) : question sur l’organisation par matières : difficile d’empêcher les enfants de se placer où ils veulent avec leur activité.
Même si on a l’impression de piétiner, les enfants apprennent, font de choses.
C’est fatigant d’avoir les petits qui bougent partout dans la classe ; questionner le matériel proposé, la quantité de matériel, la présence d’un sonomètre.
Si on cloisonne l’espace, on peut laisser la priorité à ceux qui veulent faire l’activité, mais si une place est libre, n’importe qui peut s’y placer.
Histoire de mon dessin (Gwenn) : sur plusieurs supports (ardoise, tableau, feuille…), tous en même temps ; un petit groupe libre avec l’enseignante dessine et raconte leur dessin ; au crayon de bois ou feutre noir (pour le journal), mis en couleur après. L'adulte écrit ce que dit l'élève.
Lecture d'images (Jérôme)
: à partir d’un album, regarder les illustrations (4 séances) > décrire, comprendre, faire des liens entre les images.
« la grève des moutons » de Dumont : la narration n’est pas ressortie, ni le sens de la grève (c’est une fête) > parution dans le journal en proposant aux parents de lire l’album en famille, de faire du lien maison/école
questions d’après : comment comparer le sens qu’ils ont dégagé et l’histoire de l’auteur ? La lecture du texte n’a pas dérangé les enfants malgré les décalages d’interprétations ; ils n’ont pas toujours la culture pour comprendre les sous-entendus de l’auteur.
Questions sur le Quoi de neuf? (Chloé) : A réfléchir pour la prochaine réunion
Les élèves présentent des musiques sans intérêt : comment faire quelque chose avec ? Ca dure très longtemps : comment faire ? C’est un temps qui apporte plein de thèmes intéressants ; si on n’exploite pas tout de suite, l’intérêt pour les enfants semble diminuer.
La rapporteuse : Céline
