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Compte Rendu de la réunion
 du 11 octobre 2011
à l'école Jean Madeleine de Montreuil Juigné
Chez Dominique D.

Changement de lieu :
13 décembre 2011: Notre-Dame-d'Allençon - Les textes libres, qu'en fait-on? (à la place d'Angers)
10 janvier 2012 : Angers- Adrien Tigeot - Echanges de pratiques par cycle (à la place de Notre-Dame-d'Allençon)

Bilan des Assises départementale de l'Education :
Nous avons tenu un stand toute la journée. Très peu de personnes sont venues aux assises. Une demi-douzaine se sont arrêtées au stand pour avoir des renseignements.

Pour cette réunion, nous nous séparons par cycle.

Le cahier de progrès - les évaluations


Cycle 1
Du côté du groupe maternelle…

Nous avons travaillé sur le « cahier de progrès ». Certains l’appellent aussi « cahier d’évolution, de développement et de progrès »…

Lors du dernier Congrès ICEM Pédagogie Freinet à Villeneuve d’Ascq, au mois d’août dernier, certains ont assisté à l’atelier maternelle présenté par des Enseignants de l’école maternelle Jean Moulin. Lors de cet atelier, ils nous ont présenté, entre autres, le « cahier de progrès » qu’ils ont mis en place. Ce cahier permet de suivre régulièrement le développement de chaque enfant sur des activités ouvertes qui ne le conduise pas à un sentiment d’échec.
Ils se sont inspirés de la « grille évolutive de l’enfant » élaborée par le professeur Hubert Montagné à partir de compétences socles proposées à , la communauté scientifique et médicale, il y a plus de dix ans.

Ce cahier, que nous nous pensons mettre en place dans nos classes, propose de suivre l’évolution de l’enfant sur plusieurs domaines précis et ciblés sur lesquels nous avons réfléchi et discuté afin de le personnaliser, voire de l’affiner.

 ECRIRE : l’enfant doit écrire son prénom en majuscule et en attaché « si il est capable » sur une feuille sur laquelle une ligne est déjà tracée. « Tu écris ton prénom en le posant sur la ligne ».

DESSINER : l’enfant doit dessiner un garçon et une fille.
Capacité évolutive à représenter le corps.

 REPRODUIRE : l’enfant doit reproduire 5 figures géométriques avec des modèles : carré, rectangle, triangle, rond, losange. Elles lui sont présentées une par une et il les dessine au fur à mesure.

COLORIER : l’enfant colorie un dessin qui sera toujours le même (modèle de Mandala) avec des crayons de couleurs.

DECOUPER : l’enfant doit découper 4 figures géométriques + un serpent pour les courbes. Il colle ensuite ses découpages sur une feuille colorée.

Méthode : chaque évaluation se fait avec les mêmes supports (format des feuilles) et les mêmes outils.

Fréquence : au moins une fois par période (5 fois dans l’année) pour «  l’écrire et le dessiner » et 3 fois dans l’année pour les autres.

Ce projet nous a permis de confronter nos différents points de vue pour adapter, préciser et fixer nos idées. De retour dans nos classes, nous essaierons de le mettre en place sur une année et de faire un bilan en fin d’année scolaire. Nous proposerons également à nos collègues de le mettre également en place dans leur classe.
A suivre…

Pour terminer, Dominique nous a présenté des Logiciels informatiques d’éveil à la lecture et à la numération réalisés par Jocatop, d’accès facile et plutôt bien conçus.

Egalement proposé et conçu par Jocatop, un classeur de résolution de problèmes qui met en œuvre des situations problèmes faisant appelle à la logique la réflexion, la prise d’indice, avec des démarches de calcul. Ce fichier intéressant avait déjà été présenté l’année passée par notre collègue Cécile.
Dominique D.

Cycle 2
            Le besoin d’évaluer les élèves semble proportionnel au nombre d’élèves par classe : dans une classe de 25 CP, il est difficile de les écouter et les suivre individuellement à chaque étape de son travail. On ne peut pas les faire tous participer à chaque séance, ou difficilement.
        Dans une classe multi-niveaux, il n’y a que 8 ou 10 enfants d’un même niveau ; le travail est plus individualisé, la participation plus facile. Un enfant inattentif peut être plus facilement raccroché au wagon. On peut interroger tous les élèves à chaque séance. L’enseignant est plus « proche » de chaque élève et connait peut-être mieux les capacités de chacun. Le besoin de les évaluer est moins présent.
Mais la question qui se pose d’abord est :

Pour qui évaluer ?

Pour l’Inspection :
Non, je rigole !

Pour l’enseignant :
Sous la forme de livret de compétences, les évaluations peuvent nous aider à mieux cibler certaines difficultés rencontrées par les élèves. Elles peuvent être utilisées comme évaluations diagnostiques. Mais elles sont « atomisées » comme le dit Philippe Meirieu. Les compétences sont tellement détaillées que l’on passerait notre temps à évaluer plutôt qu’à enseigner.
Sylvie et Evelyne les utilisent, pas Fabrice

Pour les parents :
Elles doivent être différentes des livrets de compétences, trop détaillées et souvent incompréhensibles pour les parents (et parfois pour nous…), parfois subjectives (s’exprimer clairement à l’oral en utilisant un vocabulaire approprié, maîtriser l’orthographe grammaticale…même nous, la maîtrise-t-on ?….)
Sylvie et Evelyne, enseignant en ville dans des quartiers parfois difficiles, constatent que les parents ne comprennent pas à quoi correspondent ces compétences.
Fabrice donne aux parents un livret (3 pages) avec des compétences simples et surtout un commentaire écrit montrant l’évolution du travail de l’élève. Mais il n’est pas satisfait de ce support.

Pour les élèves :
C’est là que l’évaluation peut être la plus utile. Que l’élève  arrive à évaluer son propre travail, mesurer les progrès qu’il a fait et ceux à faire. C’est ici que l’enfant peut s’impliquer dans son travail, constater qu’il travaille pour lui et non pour quelqu’un d’autre.

C'est le moment où l'enseignant peut percevoir si l'élève est capable de  s'auto-évaluer et par le dialogue lui permettre de mieux cerner  ses points faibles et ses points forts sans se sentir « juger ».


La forme de l’évaluation est importante : l’enfant doit être capable d’avoir des outils permettant de s’auto-évaluer. L’équipe de Cycle 1 travaille sur le cahier de progrès. Sur ce modèle, nous pourrions utiliser un texte de référence avec une batterie d’exercices ou d’activités qui seront passés à différents moments de l’année pour que l’enfant constate de lui-même les progrès qu’il a fait.
Mais un retour vers les productions passées peut suffire à montrer les progrès. Le cahier d’écrivain montre très bien les progrès réalisés en graphisme, en lecture, en phonologie, parfois en grammaire et en vocabulaire, entre le début et la fin de l’année.

Fabrice
Cycle 3

Plusieurs sujets abordés, pas forcément sur le thème choisi :

 Histoire des arts : Stéphane, dans sa Zep de Notre Dame d’Allençon,  nous présente l’outil qu’il utilise pour parler chaque semaine d’une ouvre. Il met en relation cette œuvre avec un travail de dictée préparée. Il s’est inspiré d’un site de Marevann.

Les autres, quand Stéphane ne parle plus, parle du coup de ce qu’ils font en histoire des arts. Frédéric travaille depuis l’an dernier sur un genre musical par semaine (très varié de Bach à Bob Marley en passant par Brel et le blues). Une fiche est donnée à chaque enfant.

 Orthographe quotidienne :

Stéphane relie donc un travail sur une ouvre à une analyse quotidienne de mots et de phrases pour finir par une dictée qu’il concocte avec les mots que les élèves doivent apprendre.

 Frédéric travaille deux fois par semaine sur des « phrases du jour ». 4 ou 5 longueurs de texte différents et analyse systématique des composants de la phrase (où est le nom ? le verbe ?...). L’objectif est bien le débat collectif qui doit s’ensuivre sur les éventuelles erreurs.

Cécile et Pierre parle des mots personnels qu’ils font apprendre à leurs élèves. Tous les mots que les enfants écrivent dans leurs textes peuvent se retrouver à apprendre. Un mot faux doit avoir été correctement  deux ou trois fois avant de sortir de la liste.

Cécile parle aussi de ses « toilettages » de texte deux fois par semaine. L’objectif est de choisir un texte d’un enfant pour l’améliorer collectivement.

 A la fin, Stéphane, décidément dans une forme olympique avec ses 9 enfants de sa classe, nous parle d’un jeu d’écriture qu’il propose aux élèves : la carte des contes. Les enfants doivent écrire une ou plusieurs phrases avec des contraintes et ensuite la transformer (ex : passage singulier au pluriel)

Pour finir, nous reparlons de nos réunions de rentrée et tombons d’accord sur la nécessité d’affirmer que la PF est une pédagogie du travail.

Frédéric

 
Prochain rendez-vous:

Mercredi 3 novembre 2011 à l'école Freinet de St Lambert-du-Lattay

STAGE:

Accueil et présentation du groupe
Préparation d'une journée "démarrer en Pédagogie Freinet"
Inventaire de la bibliothèque



Prochaine réunion:

mardi 15 novembre 2011 à Saint Georges-des-sept-voies
chez Pierre

Thème:
Le journal scolaire - un site Internet




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